Accueil du jugement d'adoption prononcé à l'étranger

RÉDIGER : L’acte notarié français dans un contexte international

L'acte authentique et l'institution de l'authenticité

Le statut du notaire et de l'acte authentique notarié selon le droit européen

Préparation et rédaction de l'acte : enjeux et méthodologie

La circulation internationale de l'acte

La fiscalité internationale

Rémunération et protection sociale : les enjeux de l'international

Les trusts

L'assurance vie dans un cadre international

Accueil du jugement d'adoption prononcé à l'étranger

Les États sont libres d'autoriser ou non l'adoption et, le cas échéant, d'en organiser les modalités. Il s'ensuit que les procédures d'adoption peuvent grandement diverger d'un État à un autre.
Aussi, lorsqu'une ou des personnes de nationalité française souhaitent adopter un enfant à l'étranger, elles seront bien soumises à la procédure telle qu'elle est édictée dans ce pays. Il est donc nécessaire de se référer aux lois de l'État d'origine de l'enfant afin de savoir comment procéder.
Évidemment, si l'État d'origine est lié par la Convention de La Haye du 29 mai 1993 sur la protection des enfants et la coopération en matière d'adoption internationale, les étapes prévues par ce texte devront être respectées 1542031574598.
Une fois l'adoption valablement prononcée à l'étranger, encore faut-il qu'elle puisse produire effet en France.
La difficulté se situera le plus souvent au niveau de la qualification de l'adoption : plénière ou simple. Lorsque l'adoption est prononcée dans un État partie à la Convention de La Haye du 29 mai 1993, le jugement sera en principe explicite sur ce point. Lorsque le jugement d'adoption est rendu dans un État tiers, il sera fait application du droit interne et l'analyse sera souvent plus complexe.
Adoption prononcée dans un État partie à la Convention de La Haye du 29 mai 1993
Les conventions bilatérales ou multilatérales applicables doivent être examinées en priorité pour connaître le statut à accorder au jugement rendu à l'étranger en matière d'adoption.
Adoption prononcée dans un État tiers
Selon une jurisprudence traditionnelle, les jugements d'adoption prononcés à l'étranger, en tant que jugements rendus en matière d'état des personnes, ont effet en France de plein droit sans exequatur, tant que leur régularité internationale n'est pas contestée devant un tribunal français.