Les villes vertueuses

Les villes vertueuses

– Un syllogisme fiable. – Les syllogismes sont loin d'être les formes de réflexion les plus fiables. Pourtant, certains semblent marqués du sceau de l'évidence. Ainsi, si l'homme cherche constamment l'amélioration de sa qualité de vie, et si, lorsqu'il habite en ville mais a le choix d'en sortir, il quitte si souvent le cœur de la cité pour ses extérieurs, c'est sans doute qu'il est convaincu de trouver en périphérie un cadre plus propice à son épanouissement.
– Le vice et la vertu. – Reste alors à savoir si le citadin s'expatriant fuit les vices de sa cité ou recherche les vertus de son pourtour. Sa décision tient sans doute un peu des deux, et même d'une multitude de petites causes qui, mises bout à bout, emportent son adhésion. Pour bien vivre sa ville, il est essentiel de lutter pour en diminuer les défauts et en améliorer les qualités.
Parmi les défauts reconnus des espaces urbains, figure la difficulté économique d'y résider. Ainsi, il est fondamental que les villes deviennent plus économes (Sous-titre I).
S'agissant des qualités mises en avant par les habitants des villes pour justifier l'attrait de la périphérie, la présence de végétation est souvent citée. Ainsi, il convient de verdir les pôles urbains (Sous-titre II).
Les villes économes
– Le respect du patrimoine. – Lorsque sont mélangées les notions de ville et de respect du patrimoine, l'imaginaire collectif appréhende aussitôt les efforts de préservation des monuments urbains les plus remarquables. Mais ce patrimoine culturel, protégé par exemple par l'UNESCO, est une notion collective, certes importante pour les villes et notamment leur tourisme, mais pas forcément décisive aux yeux des citadins. Le respect et la protection du patrimoine des propriétaires immobiliers sont sans doute plus importants pour chacun d'entre eux.
Les villes vertes
– Les jardins suspendus de Babylone. – Parmi les sept merveilles que comptait le monde antique, les jardins suspendus de Babylone sont les plus mystérieux. L'existence de ces jardins n'a jamais pu être prouvée. Pourtant, plusieurs auteurs grecs et romains les ont cités et de nombreux artistes les ont décrits à leur manière, les magnifiant systématiquement. Ainsi, l'attrait de l'empreinte verte des villes n'est pas nouveau.