Les éléments de comparaison avec l'agriculture mondiale

Les éléments de comparaison avec l'agriculture mondiale

Rapport du 114e Congrès des notaires de France - Dernière date de mise à jour le 31 janvier 2018
Afin de situer l'agriculture française dans un contexte mondialisé, il convient d'envisager les principales caractéristiques de l'agriculture de pays emblématiques. La comparaison porte sur un voisin européen : l'Allemagne (§ I), un grand pays industrialisé : les USA (§ II), et un pays émergent : le Brésil (§ III).
Un voisin européen : l'Allemagne
– L'impact de la réunification. – L'Allemagne est encore en phase de transition suite à la réunification du début des années 1990. L'ouest du pays est spécialisé dans les productions animales et les bioénergies, tout en exportant des céréales. L'agriculture allemande est inférieure d'environ un tiers à celle de notre pays en terme de surface et de production. Elle repose principalement sur des exploitations pluriactives inférieures à vingt hectares (46 %), mais ne valorisant que 8 % de la surface agricole utile (SAU).
Un grand pays industriel : les USA
– Une spécialisation régionale. – L'agriculture américaine dispose du double de la superficie de l'Union européenne. Elle est marquée par de fortes spécialisations régionales, notamment en raison des caractéristiques géoclimatiques. À l'ouest, on pratique une agriculture irriguée et un élevage extensif. Dans les grandes plaines centrales, on cultive les céréales (maïs, blé) en rotation avec le soja. Le long de la frontière sud, le climat est propice à une culture stable de coton, de cacahuètes et de sucre.
Un pays émergent : le Brésil

Un pays atypique et innovant : le Québec

Le Québec compte environ 42 000 agriculteurs, répartis dans quelque 29 000 entreprises agricoles. Elles sont établies sur les 2 % de la superficie totale du Québec consacrés à l'agriculture. Le territoire agricole est une ressource rare et non renouvelable.
Son originalité se retrouve dans la taille des exploitations : le troupeau moyen de vaches laitières est de soixante-quatre têtes. En Californie, cette moyenne est de 1 056.
Les agriculteurs investissent collectivement et annuellement plus de six milliards de dollars dans la recherche. À cela s'ajoutent les montants investis dans l'adoption de nouvelles pratiques et technologies.