– Zones tendues. Logements vacants. – Le nombre de ménages (égal par définition au nombre de résidences principales) étant légèrement inférieur au nombre de logements, on pourrait légitimement penser que le problème est simple à régler. Mais un regard sur la géographie à travers deux cartes, celle des zones tendues et celle des logements vacants par communes, illustre la difficulté : les logements vacants sont principalement situés là où les gens ne vivent pas !
Géographie du logement
Géographie du logement
Sans surprise, les zones contenant peu de logements vacants sont situées dans les métropoles, là où le zonage des aides au logement qualifie la zone de « tendue ».
Carte des logements vacants depuis plus de deux ans dans le parc privé (DGALN – Direction générale de l’aménagement, du logement et de la nature)
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Source : https://carto2.geo-ide.din.developpement-durable.gouv.fr/frontoffice/?map=837169e0-e304-47e8-8f53-f4840ff72afb">Lien
L’Insee l’illustre particulièrement en Nouvelle-Aquitaine, dans une étude concernant la période de 2010 à 2015 faisant ressortir que le parc de logements a progressé plus vite que la population, de sorte que la vacance a augmenté ; il n’en est cependant pas de même sur tout sur le territoire.
Zonage « ABC » des aides au logement
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Source : https://www.ecologie.gouv.fr/zonage-b-c">Lien
Le phénomène de la vacance ne doit pas cependant être relativisé : en Île-de-France, les logements vacants représentent 6,5 % du parc total de logements, soit moins qu’au niveau national (8,2 %), mais cela représente tout de même près de 400 000 logements !
Ces premiers chiffres montrent une forte diversité des territoires, qui appelle à la préservation et au développement d’une aussi forte diversité des moyens d’accès au logement, les solutions trop globales ne pouvant répondre à toutes les situations.