Établir une filiation

RÉDIGER : L’acte notarié français dans un contexte international

L'acte authentique et l'institution de l'authenticité

Le statut du notaire et de l'acte authentique notarié selon le droit européen

Préparation et rédaction de l'acte : enjeux et méthodologie

La circulation internationale de l'acte

La fiscalité internationale

Rémunération et protection sociale : les enjeux de l'international

Les trusts

L'assurance vie dans un cadre international

Établir une filiation

L'enfant, du latin infans, celui qui ne parle pas, est défini juridiquement par l'article premier de la Convention internationale des droits de l'enfant du 20 novembre 1989 comme étant : « tout être humain âgé de moins de dix-huit ans, sauf si la majorité est atteinte plus tôt en vertu de la législation qui lui est applicable ».
Cette convention, initiée, d'une part, après la Première Guerre mondiale par la Déclaration de Genève du 26 septembre 1924, et, d'autre part, par l'Organisation des Nations unies le 20 novembre 1959 avec l'adoption de la Déclaration des droits de l'enfant, constitue le premier texte international consacrant les droits fondamentaux de l'enfant.
Parmi ces droits, qui consacrent les garanties fondamentales à tout être humain 1518002894110, l'enfant se voit également reconnus des droits civils et politiques 1518006024733, sociaux et culturels 1518006088038, économiques 1518006133840, individuels 1518006158379et collectifs 1518006219281.
La préservation et l'encadrement juridique de certains de ces droits sont au cœur de la pratique du notariat.
Plus particulièrement, le notaire est régulièrement concerné par la protection des personnes vulnérables, parmi lesquelles figure l'enfant, mais également par l'établissement du lien de filiation qui existe entre des personnes, et ce de façon à leur assurer des droits.
La thématique des personnes vulnérables à été abordée dans les travaux de la deuxième commission.
Celle relative à la responsabilité parentale ne sera pas développée dans ce rapport, car ce sujet ne concerne que peu le notariat.
La troisième commission a choisi d'aborder la thématique de l'enfant dans un contexte international sous l'angle de la filiation, en ce qu'il découle de ce lien juridique pour l'enfant une qualité conférant des droits comme notamment celui de succéder : tout comme en droit français, la filiation peut être biologique, sociologique, ou encore résulter d'une adoption.
On notera que les questions relatives à la filiation en tant que telle interviennent généralement à l'occasion de l'ouverture d'une succession, alors que celles touchant à l'adoption, la PMA et la GPA se posent en matière d'anticipation successorale.
La filiation judiciaire ne sera pas traitée dans le présent titre : en effet, le notaire n'a pas de rôle concret lors de son établissement ; s'agissant de la réception d'un jugement qui aurait établi une filiation à l'étranger et la réception de cette décision en France, ce point a été abordé dans la deuxième commission.
L'adoption internationale
L'adoption au-delà des frontières est un sujet d'actualité de ce début de xxi e siècle. Selon le ministère des Affaires étrangères, 685 adoptions internationales ont été réalisées en France au cours de l'année 2017 1513242909270.
Cas particuliers de la GPA et de la PMA
Un examen de la législation de plusieurs États révèle qu'il n'existe pas à ce jour de position unanime dans le monde vis-à-vis tant de la procréation médicalement assistée que de la gestation pour autrui. La position retenue par la France a d'ailleurs récemment évolué.