Les personnes physiques
Les personnes physiques
En application du droit interne (absence de convention fiscale)
En présence d'une convention fiscale
En pratique
Les personnes morales dont le siège est situé en dehors de l'Union européenne ont l'obligation de payer en sus de l'impôt sur les sociétés<strong>un impôt de distribution</strong>
<sup class="note" data-contentnote=" En ce sens CE, 7<sup>e</sup>et 8<sup>e</sup> ss-sect., 24 févr. 1986, n° 54253 :<em>RJF</em>4/1986, n° 353.">1534330271764</sup>
<strong>au taux de 30 %</strong>
<sup class="note" data-contentnote=" Sauf si la convention fiscale prévoit un taux plus faible ou interdit à la France d'appliquer la retenue.">1534330300952</sup>
<strong>(75 % en présence d'un ETNC)</strong>. La France considère que les bénéfices sont réputés distribués à des associés n'ayant pas leur domicile ou leur siège social en France
<sup class="note" data-contentnote=" CGI, art. 115 <em>quinquies</em>.">1545391989459</sup>. L'impôt de distribution est dû, que la société dispose ou non d'un établissement stable en France
<sup class="note" data-contentnote=" En pratique, on peut constater que les conventions qui autorisent une retenue au titre de l'impôt de distribution exigent (en majorité) l'existence d'un établissement stable.">1534330336551</sup>. Il n'est pas utile que la société procède à des distributions. Elle est redevable de l'impôt dès que le résultat de l'exercice est bénéficiaire. Cette retenue peut faire sous certaines conditions l'objet d'une révision.
La location en meublé
Ces revenus, qui sont imposables dans la catégorie des bénéfices industriels et commerciaux, sont considérés comme des revenus immobiliers dans le cadre des conventions.
La location en meublé est possible en France pour des non résidents.
Il faudra toutefois être prudent, car en présence d'un loueur meublé professionnel, et éventuellement non professionnel, s'il ne possède pas ou peu de revenus de source étrangère, nous pourrions le faire basculer dans la catégorie des résidents de France.
<strong>Un investissement par un non-résident en France dans le but de louer en meublé nécessite de la part du notaire d'attirer l'attention de l'investisseur sur le risque qu'il soit qualifié, au terme de l'opération, de résident de France</strong> : tant en application de la notion de résidence fiscale en droit interne et du critère de la localisation en France du centre des intérêts économiques (V. <em>supra</em>, n°) qu'en application en droit conventionnel du critère du centre des intérêts vitaux (V. <em>supta</em>, n°).