Fiscalité des donations internationales

RÉDIGER : L’acte notarié français dans un contexte international

L'acte authentique et l'institution de l'authenticité

Le statut du notaire et de l'acte authentique notarié selon le droit européen

Préparation et rédaction de l'acte : enjeux et méthodologie

La circulation internationale de l'acte

La fiscalité internationale

Rémunération et protection sociale : les enjeux de l'international

Les trusts

L'assurance vie dans un cadre international

Fiscalité des donations internationales

Le réseau conventionnel français en matière de donation est peu développé. Cent quatre-vingt-dix-sept États sont reconnus par l'Organisation des Nations unies.
Il existe, pour la France, sept conventions en matière de donation conclues tant avec d'autres États qu'avec des territoires d'outre-mer : Allemagne, Autriche, États-Unis, Italie, Nouvelle-Calédonie, Saint-Pierre-et-Miquelon et la Suède. Ces conventions visent à la fois les successions et les donations.
Certains auteurs indiquent qu'il existe neuf conventions, car ils incluent dans la liste la Guinée et le Portugal. Cette affirmation doit être clarifiée, car ces pays n'exonèrent que les dons et legs consentis aux collectivités locales et aux établissements publics, établissements d'utilité publique ainsi qu'aux organismes, associations et institutions et fondations à but désintéressé créés ou organisés dans un État contractant.
Le traitement d'une donation en l'absence d'une convention fiscale internationale
En dehors de sept territoires ayant régularisé une convention avec la France, l'imposition des donations relève de l'article 750 ter du Code général des impôts.
Le traitement d'une donation en présence d'une convention fiscale internationale
Il conviendra d'appliquer les mêmes règles qu'en matière de succession. Toutefois, il faut préciser que les conventions sont plus favorables que le droit interne, car elles ne prennent pas en compte le domicile du donataire. Cependant en pratique, elles sont susceptibles de s'appliquer moins souvent que l'article 750 ter du Code général des impôts, compte tenu du nombre très faible de conventions fiscales conclues en cette matière.