Un dispositif simplifié : la vente du logement social

Un dispositif simplifié : la vente du logement social

La vente au locataire
La vente des logements « à bon marché » était historiquement interdite, l’objet de l’organisme propriétaire étant exclusivement de louer. Permise depuis 1965, elle apparaît aujourd’hui comme une ressource indispensable au financement de la rénovation du parc social. À cet effet, et pour atteindre un objectif de 40 000 logements sociaux vendus chaque année, les contraintes pesant sur la vente des logements HLM ont été assouplies. Aussi distinguerons-nous la réglementation applicable à la vente de logements HLM avant la loi Elan (Section I), les assouplissements apportés par cette loi (Section II) et, enfin, les modifications apportées par la loi dite « 3DS » du 22 février 2022 (Section III).
Sera également évoqué l’original mécanisme de transfert différé des parties communes (Section IV).
La vente de logements HLM avant la loi Elan
Pour aller plus loin
Les modifications apportées par la « loi 3DS »
La loi dite « 3DS » du 22 février 2022 apporte des modifications à la vente des logements sociaux, soit en la restreignant dans les communes carencées (Sous-section I), soit en la facilitant dans les quartiers relevant d’un programme national de rénovation urbaine (Sous-section II) .
L’original mécanisme du transfert différé des parties communes
Créé par l’ordonnance no 2019-418 du 7 mai 2019">Lien, en vue de favoriser la vente de logements sociaux et faciliter l’accession à la propriété, complété par le décret no 2021-1534 du 26 novembre 2021">Lien, codifié aux articles L. 443-15-5-1 à 8 du Code de la construction et de l’habitation, ce mécanisme original consiste à différer le transfert de la propriété de la quote-part correspondante des parties communes, pendant une période qui ne peut excéder dix ans à compter de la vente du premier lot de l’immeuble conclue selon ce nouveau régime.