Les financements numériques

Les financements numériques

Les levées de fonds numériques
Par financements numériques, on entend ici les nouveaux financements des projets des entrepreneurs qui sont à l'œuvre dans un cadre digital ou qui portent sur un objet numérique.
Ainsi il convient d'évoquer l'essor considérable du financement alternatif de l'activité entrepreneuriale, notamment via le crowdfunding (Section I) . Le crowdfunding est un mode de financement désintermédié, qui peu à peu s'est frayé un chemin vers la reconnaissance juridique de ses acteurs, les plateformes. Ensuite, pour embrasser le plus vaste champ d'activités économiques possible, et donc rendre liquides plusieurs types d'actifs, ce sont soit les produits et services, soit les actifs donnant droit à des revenus, qui sont concernés ; on parle dans les deux cas de tokenisation du capital entrepreneurial (Section II) , qui s'inscrit dans un mouvement général exponentiel de financement par tokenisation.
Le crowdfunding
À l'origine, le crowdfunding, littéralement union de « foule » et de « financement », visait essentiellement le financement, par le don, de projets culturels On considère que le premier projet de crowdfunding, qui ne portait pas son nom, fut réalisé par l'Américain Joseph Pulitzer en 1884 : via la parution de son quotidien New York World, plateforme avant l'heure, sous forme papier, il appela tous les Américains à effectuer des dons pour achever le financement de la construction du piédestal de la statue de la Liberté.
La tokenisation du capital entrepreneurial
La tokenisation est l'opération consistant à inscrire un actif de toute nature, et tous ses droits attachés, sur un jeton numérique, ou token, ensuite enregistré sur un dispositif d'enregistrement électronique partagé (DEEP), notamment une blockchain. L'objectif est de rendre l'actif plus liquide, puisqu'il se négocie sur un marché secondaire propre.