Un usage économique à la carte grâce au digital

Un usage économique à la carte grâce au digital

Le crowdfunding se prête à de multiples activités, ce qui lui permet de mobiliser une grande variété de financements et de supports d'investissement.
Le domaine immobilier de ce financement participatif est dominant, loin de sa stricte dimension originaire de solidarité et de charité. Mais le crowdfunding trouve des déclinaisons pratiques en termes de prêts à la consommation de particulier à particulier, de prêts de particuliers aux entreprises, et intéresse également l'affacturage ou les titres à base de dette. Il existe des plateformes généralistes et des plateformes spécialisées, sachant qu'en principe, une plateforme de crowdfunding généraliste s'adapte à tout type de projet On peut consulter le site mis en place par l'association Financement participatif France, la Caisse des dépôts et consignations et Bpifrance qui recommande certaines plateformes. On peut citer les plateformes suivantes connues du grand public : Kickstarter, Indiegogo, MyMajorCompany, KissKissBankBank ou encore Ulule. Pour ce qui est des plateformes spécialisées, on peut mentionner par exemple (citées par le site ComptePro) : HelloAsso, Generosity, GoFundMe… pour les projets solidaires ; Homunity, Fundimmo, Bolden… pour les projets immobiliers ; Miimosa, BlueBees… pour les projets autour de l'agriculture et de l'alimentation ; Lendosphere, Enerfip, Lumo, Lendopolis… pour les projets relatifs aux énergies renouvelables et à la transition écologique ; ProArti, Crowdbooks, Sandawe, Movies Angels, Wezaart… pour les projets culturels ; October, Credit.fr, Unilend, PretUp, Wesharebonds… pour les prêts aux entreprises. . Le site de la Banque publique d'investissement (BPI) propose aussi un panorama des projets et un guide d'emploi L'observatoire du crowdfunding de Bpifrance apporte des statistiques fines sur le profil des projets qui sont passés par TousNosProjets.fr depuis son lancement en sept. 2013, en les classant en trois catégories : dons, prêts, actions, qui peuvent aller de quelques centaines à plusieurs centaines de milliers d'euros (https://tousnosprojets.bpifrance.fr">Lien). Citons comme illustrations de projets financés par ce biais : Zig Zag le Mag (financement d'une publication trimestrielle passant « Paris au rayon Z »), Un riad au bout des doigts (financement de travaux de rénovation d'un riad à Marrakech par une particulière française ; contrepartie du donateur : dîner, massage, voyage…), et divers projets d'investissement dans les énergies renouvelables, notamment dans plusieurs départements la réalisation et l'exploitation des centrales solaires Ubrasolar via la plateforme Lendopolis. . En France les sommes concernées sont en expansion constante, passant de 167 millions d'euros collectés en 2015 à 629 millions d'euros en 2019 V. www.economie.gouv.fr/entreprises/crowdfunding-financement-participatif">Lien . Au premier semestre 2020, malgré la conjoncture, les collectes ont continué à augmenter avec une croissance de 34 % par rapport au premier semestre 2019 pour atteindre 320 374 570 € V. www.dynamique-mag.com/art.s/sites-web-crowdfunding-france.5237">Lien .
Du côté de l'investisseur, la question cruciale est l'appréciation des risques liés à l'investissement considéré. C'est pourquoi le législateur s'est efforcé de mettre en place un cadre spécifique où s'exercent les activités des plateformes.