La mobilisation de l’existant et sa mise en œuvre

La mobilisation de l’existant et sa mise en œuvre

Accroître l’offre de logements à l’aune du ZAN
Parce que la trajectoire dessinée par le ZAN ouvre le passage d’un urbanisme opérationnel à un urbanisme de projet, elle nécessitera de révéler des potentiels à ce jour insuffisamment explorés ou exploités en faveur de la production de logements. Cette recherche de nouveaux gisements de sobriété foncière devra se dissocier en fonction de la typologie urbaine, c’est-à-dire selon que l’on se situe en zone urbaine dense ou en zone urbaine périphérique. Dans le premier cas, la surélévation constituera, à n’en pas douter, l’un des outils indispensables de l’optimisation de l’existant en faveur du logement (Chapitre I), alors que dans le cadre d’un tissu urbain étalé, l’optimisation foncière devra être repensée (Chapitre II).
La ville sur la ville : la surélévation
– Mais en fait, qu’entend-on par « surélévation » ? – Le législateur ne la définit pas. Pour la doctrine, celle-ci résulte de l’application cumulative de quatre critères, issus d’une réponse ministérielle et de la jurisprudence :
La ville dans la ville : l’optimisation foncière
Faut-il crier haro sur la maison individuelle ? Nul ne peut contredire que la production de logements au travers de ce modèle amène à réfléchir au regard des souhaits exprimés par les pouvoirs publics pour les années à venir, via la trajectoire dessinée par le ZAN. Et pourtant, faut-il renoncer à cette forme « d’idéal » exprimé par notre société ? Ne peut-on concilier les enjeux environnementaux de préservation, ou du moins d’une consommation raisonnée, des espaces naturels avec ceux de production de logements ?