Le littoral

– L'attractivité toujours plus grande des littoraux. – Du Pays basque à la côte d'Opale, de Banyuls à Menton, la France compte près de 7 000 kilomètres de littoraux. Depuis la fin du XIX ^e siècle, l'océan et la mer attirent : aux estivants fortunés de la Belle Époque ont succédé les vacanciers de juillet-août, puis les retraités. Dans la France d'aujourd'hui, le littoral est devenu un « graal » et la maison de bord de mer la récompense d'une année puis d'une vie de travail. Dès les années 1960, les côtes sont gagnées par les constructions et, par endroit, deviennent même la proie des promoteurs : les anciennes maisons de pêcheurs et d'agriculteurs, les premières villas cèdent la place à des résidences de standing, tandis que les champs pâturés se peuplent de maisons individuelles.

Très tôt, les pouvoirs publics ont pris conscience qu'une protection particulière des littoraux s'imposait : un certain nombre de règles spécifiques d'aménagement ont été posées par une directive d'aménagement national du 26 août 1979, avant la promulgation de la loi n^o 86-2 du 3 janvier 1986 relative à l'aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral, dite « loi Littoral ». Si la loi Littoral a posé des conditions strictes de constructibilité, la densification ne s'est jamais arrêtée et la façade atlantique, au climat si clément, concentre depuis le début des années 2000 un grand nombre des constructions nouvelles.

Espaces juridiquement protégés, les littoraux sont concernés par les dispositions de la loi Climat et Résilience sur la réduction de l'artificialisation. Dans quelle mesure le « zéro artificialisation nette » peut-il davantage protéger le littoral contre l'urbanisation que la loi Littoral de 1986 ? Cette question, nous l'avons posée à ChatGPT qui rendait ses premières consultations à l'époque de la rédaction. Nous livrons sa réponse établie en quelques secondes (§ I), que nous avons mis plusieurs heures à commenter (§ II)…