– Les sanctions pénales encourues par les maîtres d'ouvrage. – Ces sanctions pénales sont lourdes pour les porteurs de projet qui portent également la responsabilité de la qualification des faits nécessitant ou pas d'effectuer une demande de dérogation.
Et ce d'autant que le juge civil français considère que le délit de destruction d'espèces protégées est caractérisé, d'une part, dans son élément matériel dès lors qu'un seul spécimen est détruit sans tenir compte notamment de l'impact de cette destruction sur l'état global de conservation de l'espèce en cause et, d'autre part, sur la seule faute d'imprudence.
Les sanctions pénales vont d'un à trois ans d'emprisonnement et de 15 000 à 150 000 € d'amende.