– Étude d'impact. – Le maître d'ouvrage se doit d'intégrer la séquence ERC au stade même de l'élaboration de son projet, à travers l'étude d'impact qu'il lui appartient de réaliser.
À défaut, il s'exposerait à une décision de refus de la part de l'autorité chargée d'instruire le dossier du porteur de projet.
En pratique, il peut cependant s'avérer difficile d'identifier les bonnes mesures d'évitement, de réduction ou de compensation.
C'est la raison pour laquelle il est possible pour les porteurs de projet d'obtenir de la part de l'autorité compétente, avant le dépôt du dossier, des précisions sur les mesures les plus pertinentes, les plus efficaces et les plus adaptées, ainsi que les méthodes de mise en œuvre, au vu du projet envisagé.
Cette phase préliminaire facultative, que l'on dénomme phase de « cadrage préalable », est une opportunité que les acteurs se doivent de saisir.
C'est une manière pour les porteurs de projet de « co-construire » avec les autorités publiques les mesures les plus adéquates pour supprimer les atteintes portées à la biodiversité.
Cela implique cependant que le porteur de projet fournisse des informations précises sur la nature du projet et sa localisation.