– L'énergie solaire pour recycler le foncier. – Selon l'ADEME, les centrales photovoltaïques au sol nécessitent une emprise foncière d'environ 1 à 2 hectares par mégawatt-crête (MWc), dont 25 à 40 % sont couverts de panneaux (environ 0,5 ha/MWc). À cette emprise s'ajoute également une obligation légale de débroussaillement sur une bande de 5 à 50 mètres autour de la zone pour prévenir le risque d'incendie. Les panneaux photovoltaïques sont des équipements légers, dont l'installation ne nécessite que peu ou pas de béton. Le choix des sites dépend de plusieurs critères, tels que l'ensoleillement, la proximité d'un raccordement au réseau électrique et d'un réseau routier, la surface du site (idéalement supérieure à 5 ha) pour assurer la rentabilité économique, la situation hors zone inondable, la non-proximité de monuments historiques…
Le photovoltaïque peut offrir une nouvelle vie au terrain dégradé. Les installations peuvent être situées dans des friches industrielles, des carrières ou des sites SEVESO. Ainsi, à l'intérieur même du site d'Arkema à Saint-Auban, exploité pour production de solvant chloré trichloroéthane, classé SEVESO en activité, a été construite une centrale solaire. L'énergie produite est principalement utilisée en autoconsommation sur le site. Autre atout majeur des centrales solaires : elles permettent le co-usage. Les installations photovoltaïques peuvent être réalisées sur les toitures des bâtiments existants ou à construire, sur des ombrières de parkings, sur des aires de repos ou encore sur des bretelles d'autoroute.