Cotitularité ou transfert partiel
Cotitularité ou transfert partiel
Fractionnement du PCVD et régime de faveur : la grande inconnue ?
Si la question de la péremption du permis de construire en cas de transfert partiel interroge, qu'en est-il de l'application du régime de faveur de l'article 1594-0-G du Code général des impôts ? Nous savons qu'en application de cet article, l'acquéreur assujetti à la TVA d'un tènement immobilier destiné à recevoir des constructions est exonéré de taxe de publicité foncière et de droit d'enregistrement. Cette exonération est subordonnée à la justification de la réalisation des constructions dans un délai de quatre ans, les motifs d'une demande de prorogation, bien que possible, étant subordonnés à une analyse de l'administration et à une demande expresse du bénéficiaire suivant un formalisme particulier.
Dès lors qu'il est admis qu'un permis de construire valant division puisse faire l'objet de transferts partiels voire d'une cotitularité entre différents maîtres d'ouvrage, qu'en est-il du point de départ du délai de quatre ans visé par le texte fiscal ? Nous savons que si une cession de terrain intervient, le délai de construire est transmis rétroactivement au cessionnaire. Mais ce dernier pourrait, dans l'hypothèse d'un transfert partiel assorti à une cession du terrain, voir le délai pour construire sensiblement réduit.
Il conviendrait de pouvoir obtenir la confirmation que le délai de quatre ans, s'agissant de l'exécution d'un permis de construire valant division, puisse être pris par celui qui réalisera effectivement la construction.
- la question de la gestion de la production des éventuelles pièces complémentaires ;
- le cas du refus du permis de construire : identifier les conséquences d'un refus et condition de majorité pour poursuivre l'opération et la gestion des relations avec l'administration et les conseils ;
- la question de l'affichage et du contrôle de sa validité ;
- les recours contre l'autorisation et notamment la gestion du recours gracieux puis éventuellement contentieux avec les majorités pour poursuivre l'opération (V. supra, situation du refus) ;
- la réalisation de l'opération et les éventuels modificatifs : définition des invariants nécessitant l'accord de tous les pétitionnaires compte tenu, en cas de modification, de leur impact sur la destination de l'ensemble immobilier, sur la conformité générale et plus particulièrement sur le volet environnemental ;
- la répartition des taxes et participations d'urbanisme ;
- la réalisation des travaux communs voire de l'aménagement primaire ;
- les pouvoirs pour constituer les servitudes et les raccordements généraux ;
- l'établissement d'un compte prorata entre les opérateurs pour définir la prise en charge des réfections et les éventuelles levées de réserves au titre de la réalisation des espaces et équipements communs ;
- les sanctions en cas d'infraction aux règles ;
- la souscription d'une GFA pour les travaux d'aménagements et équipements communs et l'obligation pour chacun de souscrire une GFA pour l'achèvement de l'immeuble situé sur son lot.