Les outils à développer

Les outils à développer

Les outils récents
Afin de pallier les inconvénients que présente le viager, des professionnels mais aussi des institutionnels ont imaginé des outils de monétisation du patrimoine immobilier des seniors, le plus souvent composé de leur seul logement, afin de répondre à leurs besoins de financement. Ces outils peuvent être classés en trois catégories : ceux qui ont pour objectif de mutualiser le risque pris par l'acquéreur (Section I), ceux qui ont pour objectif d'assurer ce risque (Section II) et ceux qui permettent au propriétaire du logement de ne pas déshériter ses ayants droit en stipulant un paiement différé du bouquet (Section III).
Le viager mutualisé
– Se prémunir contre la surlongévité des crédirentiers. – Le principal risque assumé par tout acquéreur en viager est celui d'une surlongévité du vendeur. Un simple calcul de probabilité permet cependant de se rendre compte que l'incidence du risque diminue quand le nombre des biens acquis en viager augmente. Ainsi, celui qui a acquis dix biens moyennant rentes viagères est statistiquement moins exposé au risque d'une surlongévité des vendeurs que celui qui n'en a acheté qu'un seul.
Le viager assuré
– Une vente « sans aléa ». – L'aléa, essence même de la vente en viager, ne peut pas être purement et simplement supprimé. En revanche, le risque qu'il génère peut être couvert par une assurance. Depuis 2016, un outil réservé aux personnes de plus de soixante-dix ans a été développé dans le cadre d'un partenariat entre un gestionnaire de patrimoine et une grande compagnie d'assurance.
Le bouquet différé
– Déshériter n'est pas une option. – Vendre en viager revient à exclure le logement de la succession du vendeur puisqu'il est sorti de son patrimoine, et, par voie de conséquence, à priver ses héritiers de la propriété. Or l'idée de ne rien transmettre est, pour certains, insupportable.