La protection du logement et des meubles le garnissant pendant la vie de couple
La protection du logement et des meubles le garnissant pendant la vie de couple
La protection du couple dans son logementLa notion de logement de la famille, en raison de son régime juridique qui porte atteinte à l'exercice de certains droits subjectifs (droit de propriété) ou au principe de l'effet relatif descontrats est donc relativement restreinte et exclusive. Elle ne recouvre que la résidence principale et pas la résidence secondaire
. La résidence principale est le lieu où une personne demeure effectivement de façon assez stable et a son centre de vie. Alors que la résidence secondaire est le lieu où une personne demeure de façon épisodique, pour les vacances par exemple ou les week-ends. Il n'y a qu'un seul logement de la famille.
Il importe peu que le logement soit occupé en vertu d'un bail ou d'un titre de propriété. La protection du logement de la famille, ou plutôt des droits par lesquels il est assuré, se manifeste tout d'abord du point de vue des pouvoirs du propriétaire du logement (Section I) et ensuite eu égard à sa jouissance (Section II).
La protection du logement propriété du couple
Cette protection est une conséquence du lien du mariage, mais elle dépasse la protection des seuls membres du couple puisqu'elle concerne toute la famille. Elle est à rapprocher de l'article 203 du Code civil. Cette protection supérieure du logement se manifeste par une gestion conjointe des membres du couple (§ I), mais aussi par l'insaisissabilité légale de la résidence principale de l'entrepreneur individuel (§ II).
La protection du logement loué par le couple
Les époux, les pacsés et les concubins ne disposent pas des mêmes prérogatives lorsqu'ils louent leur logement. Les deux premières formes d'union bénéficient d'une protection supérieure, sans pour autant être identiques (§ I). Le Code rural et de la pêche maritime énonce quant à lui une protection spéciale des époux (§ II). Quant aux concubins, ils sont soumis au droit commun des baux (§ III). Les colocataires sont protégés par la loi Alur (§ IV).