Les conséquences de la vulnérabilité numérique et de l'illectronisme

Les conséquences de la vulnérabilité numérique et de l'illectronisme

Les contours de la vulnérabilité numérique et de l'illectronisme
La vulnérabilité à laquelle est exposée la personne qui n'est pas en mesure de maîtriser l'outil numérique la mène nécessairement à trouver une échappatoire. Dans les faits, il n'y a réellement que deux possibilités envisageables : ou bien une tierce personne agit pour elle (Sous-section I) , ou bien elle essaye de se passer de l'outil numérique (Sous-section II) .
La dépendance à l'égard d'un tiers
Une personne qui ne possède pas les compétences pour utiliser tel ou tel service numérique peut néanmoins avoir connaissance de son existence et des avantages qu'il peut procurer (rapidité, variété d'offres, coût avantageux…), et demander alors à un tiers sachant d'agir pour son compte, de « commander à sa place » par exemple. La situation se présente également lorsque l'usage d'un outil numérique est obligatoire.
Vers un droit au refus du numérique ?
Plutôt que chercher à se faire assister ou représenter dans les opérations numériques, la personne frappée d'illectronisme peut, dans le cadre d'activités dont l'essence même n'est pas digitale, essayer de se passer du numérique.