Une personne qui ne possède pas les compétences pour utiliser tel ou tel service numérique peut néanmoins avoir connaissance de son existence et des avantages qu'il peut procurer (rapidité, variété d'offres, coût avantageux…), et demander alors à un tiers sachant d'agir pour son compte, de « commander à sa place » par exemple. La situation se présente également lorsque l'usage d'un outil numérique est obligatoire.
L'intervention régulière d'un même tiers pour le compte d'une personne vulnérable pose les questions de l'emprise éventuelle qu'il a sur elle
(§ I)
et des effets juridiques de cette situation de dépendance
(§ II)
.