– L'orientation de l'action publique vers le 100 % dématérialisé
État d'application de la loi (www.senat.fr/application-des-lois/pjl15-325.html">Lien).
. – Le processus de dématérialisation a pris naissance en 1998 avec le programme d'action gouvernementale pour la société de l'information (Pagsi). Il a réellement débuté en l'an 2000 par la création du portail administratif numérique intitulé « service-public.fr »
A. no PRMX004473A, 6 nov. 2000, relatif à la création d'un site sur internet intitulé « service-public.fr » : JO 8 nov. 2000, p. 17671. Sur les évolutions de 2000 et 2013 : C. Dauchez, La coproduction de la publicité foncière en ligne par l'État et le notariat : RF adm. publ. 2020/1, no 3.
. En 2013, un programme de simplification ayant pour objectif de rendre les procédures plus efficaces a été annoncé. Depuis, le programme dénommé « Action publique 2022 » a été lancé le 13 octobre 2017 affichant officiellement une volonté de faire de la France un État numérique majeur
www.numerique.gouv.fr/publications/tech-gouv-strategie-et-feuille-de-route-2019-2021/">Lien
. L'ascension fulgurante de la dématérialisation se poursuit en avril 2019 avec la mise en place par l'État d'un programme nommé « Tech.gouv »
www.numerique.gouv.fr/uploads/TECH-GOUV_2019-2021.pdf">Lien
destiné à accélérer le processus de dématérialisation totale.
Cette transformation numérique de l'action publique s'opère à ce jour sous l'égide de la direction interministérielle du numérique
D. no 2019-1088, 25 oct. 2019, relatif au système d'information et de communication de l'État et à la direction interministérielle du numérique : JO 27 oct. 2019, no 0251, texte no 2.
(Dinum). Ce programme fait montre d'une volonté de simplification, d'inclusion, d'attractivité, de maîtrise, d'économies et d'alliances avec les acteurs publics et privés.
Cette orientation de l'action publique vers une dématérialisation totale n'a pas fait l'objet de débats avec les citoyens : aucune consultation publique n'a été organisée à cet effet, aucun programme électoral n'en a fait mention. Une loi référendaire aurait sans doute permis aux citoyens de s'exprimer sur cette évolution numérique et de prendre part à ce projet pour se sentir concernés et impliqués.
Organigramme de la Dinum
Source : www.numerique.gouv.fr/dinum/">Lien