– Les externalités positives favorisent l'acceptabilité des projets. – Pour être accepté, un projet de construction, de réhabilitation ou d'aménagement doit apporter du positif au voisinage, aux habitants du quartier, et ne pas se limiter à changer l'environnement des usagers déjà présents d'un point de vue uniquement négatif. On le sait, les efforts du législateur et du juge administratif ces dernières années n'ont pas réussi à faire diminuer le nombre de recours contre les autorisations d'urbanisme. Perte d'ensoleillement, perte de vue, intensification du trafic, nuisances de chantier… les impacts négatifs d'un projet sont une réalité.
Outre la concertation en amont des projets qui doit permettre de tenir compte des observations et propositions du public, une meilleure acceptabilité des projets passe nécessairement par ce qu'ils apportent au voisinage. Ces externalités doivent donc être favorisées au moyen de nouveaux outils juridiques, pour dépasser le seul volontarisme politique et associatif de quelques territoires, et elles doivent faire l'objet d'une information adaptée.
Et ce d'autant que les externalités positives génèrent la plupart du temps un cycle vertueux.