Les sociétés sont responsables civilement des agissements dommageables commis en leur nom.
Un tiers pourrait agir contre une société en cas de manquement à la raison d'être, dès lors que l'engagement de cette société est suffisamment précis. Il en sera ainsi même lorsque la raison d'être ne figurera pas dans les statuts, à condition que le manquement soit caractérisé. En effet, en vertu de l'article 1240 du Code civil : « Tout fait quelconque de l'homme, qui cause à autrui un dommage, oblige celui par la faute duquel il est arrivé à le réparer ». Le risque de contentieux peut donc venir de n'importe qui, et notamment d'une association.