Des menaces pour la planète

Des menaces pour la planète

– Des médecins en désaccord au chevet d'une terre malade. – Nul besoin d'envisager l'avenir des villes si la planète les accueillant se meurt. Or, notre terre ne se porte pas bien, au moins quant à son statut de mère nourricière de l'humanité 1489920231865. Malheureusement, il est difficile de la soigner, dès lors que ses maladies sont analysées par un collège de médecins ne parvenant pas à se mettre d'accord ni sur les remèdes ni sur leur posologie, et qui, parfois même, semblent prêts à qualifier le malade d'imaginaire 1489945752970.
Or, les interactions entre l'écologie et l'économie sont si fortes que toute mesure curatrice au niveau mondial nécessite un consensus des plus difficiles à obtenir. La résorption progressive du trou dans la couche d'ozone suite au protocole de Montréal est le parfait exemple des immenses difficultés à réunir tous les pays du monde derrière une bannière unique, mais aussi de l'énorme potentiel d'un mouvement convergent de toutes les nations 1489921758668. À cet égard, l'accord auquel étaient parvenus à l'unanimité les États présents à la Conférence de Paris de 2015 sur le climat (connue sous le nom de COP 21), semblait aller dans le bon sens 1489946803739, mais il est déjà remis en cause 1489947583387.
– Un suicide collectif. – La difficulté de la tâche est immense. Refuser aux citoyens du monde l'accès aux plaisirs particuliers allant à l'encontre de l'intérêt général n'est pas si facile 1491055498982. Le refuser alors que, pris individuellement, ces plaisirs particuliers ne sont pas contraires à l'intérêt général est extrêmement compliqué 1494168294818. Refuser à certains cet accès aux plaisirs particuliers alors qu'il a toujours été autorisé à ceux ayant eu la chance de passer avant, et qu'il l'est encore à d'autres, tient de la gageure 1491041771917. Donner cette mission aux politiciens élus par le peuple 1491054077588revient à leur demander de faire comprendre à leurs électeurs que le refus du sacrifice personnel serait une bribe d'un suicide collectif.
Quand bien même ce sentiment de suicide collectif viendrait à envahir la totalité des esprits et permettrait d'appuyer de toutes les forces collectives de l'humanité sur les freins d'une machine emballée, n'est-il pas déjà trop tard ?
À défaut de pouvoir assurer que les dirigeants du monde auront la sagesse de trouver à l'avenir des solutions pérennes pour la planète, il est possible de faire un tour d'horizon des principaux risques que l'homme lui ferait courir 1489947705394, et, à travers elle, aux villes qui la peuplent. Certaines de ces menaces sont des dangers de mort (A). D'autres auront de graves conséquences (B).
Les villes en danger de mort
– Le réchauffement de la planète. – Selon le postulat défendu par les grands climatologues mondiaux, le réchauffement climatique trouve très probablement sa principale cause dans les activités humaines, à commencer par l'utilisation de combustibles fossiles, l'exploitation des forêts tropicales et l'élevage intensif du bétail
Les menaces aux graves conséquences
– La pollution de l'air. – Dans un rapport rendu public le 6 mars 2017, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) estime que plus d'un quart des décès d'enfants de moins de cinq ans est attribuable à la pollution de l'environnement.