Il devient donc décisif de permettre la remise en état de ces sites, alors même que :
- d'une part, les exploitants n'ont pas toujours procédé aux opérations de cessation d'activité (dans le cadre de la réglementation des installations classées pour la protection de l'environnement) ;
- d'autre part, les propriétaires peuvent tout ignorer de la présence de déchets sur leurs terrains ou ne pas être en mesure de financer la gestion de leurs évacuation et retraitement.
– La problématique de gestion des sites et sols pollués. – On estime aujourd'hui à 300 000 le nombre de friches industrielles en France, allant de l'usine désaffectée au garage automobile abandonné. Le territoire national étant désormais contraint par l'objectif « zéro artificialisation nette », d'une part, et compte tenu des tensions sur le marché du logement, d'autre part, ces friches industrielles représentent pourtant une réserve foncière d'importance, étant en outre souvent situées à proximité des agglomérations.