L'inscription des bâtiments et plantations
L'inscription des bâtiments et plantations
L'obligation d'inscrire au bilan les bâtiments et les plantations affectés à l'exploitation
- les bâtiments d'exploitation ;
- les plantations ;
- et les améliorations foncières temporaires.
Dualité de régimes d'imposition et ventilation du prix des terres et des bâtiments
Paul-Henri, producteur d'huile d'olive à Mougins, achète deux hectares de terre pour un prix de 10 000 € en 2008. Ces terres ne sont pas inscrites au bilan. La même année, il construit un hangar d'une valeur de 150 000 €. L'amortissement du hangar est prévu en linéaire sur vingt ans. En 2018, Paul-Henri cède l'ensemble moyennant un prix de cession de 200 000 €. Après dix années d'amortissement du hangar, la valeur nette comptable du hangar est de 75 000 €. Le prix de cession est ventilé de la façon suivante : 20 000 € pour les deux hectares de terre et 180 000 € pour le bâtiment.
Pour le bâtiment, il s'agit d'une plus-value professionnelle. Elle est égale à la différence entre le prix de cession et la valeur nette comptable, soit 180 000 – 75 000 = 105 000 €.
Pour le terrain, il s'agit d'une plus-value immobilière des particuliers. Elle est égale à la différence entre le prix de cession et le prix d'achat majoré des frais d'acquisition, soit 20 000 – (10 000 + 750) = 9 250 €.
L'amortissement des bâtiments et des plantations
Méthode d'amortissement au Danemark : système du pool
Distinction entre les plus-values professionnelles à court terme et à long terme
Dans l'exemple précédent, la plus-value professionnelle est de 105 000 €
<sup class="note" data-contentnote=" V. n°.">1516735795480</sup>. Elle à court terme à hauteur des amortissements pratiqués, soit 75 000 € et rajoutée aux résultats de l'exercice. Elle est à long terme pour le surplus, soit 30 000 € et soumise au taux forfaitaire de 30 %.