– La chimère de la protection économique. – La meilleure protection des terres agricoles et naturelles serait qu'elles aient, à leur état naturel, une valeur économique supérieure à celle provenant de leur urbanisation. Mais cet axiome ne se vérifie que pour quelques vignobles plantés en crus d'exception.
La protection de l'espace agricole ne pouvant être économique, elle est censée venir du droit, et plus particulièrement de la multitude d'outils juridiques mis en place par les législateurs successifs pour tenter de juguler le phénomène de l'étalement urbain
1509878687153. Pour ce faire, ils n'ont pas hésité à se revendiquer aussi bien du droit de l'environnement
1509880663156que du droit rural
1509880719794et du droit de l'urbanisme
1509880600056.
Indépendamment des mesures fiscales et de compensation agricole collective (V. n° ) (C. rur. pêche marit., art. L. 112-1-3), la plupart de ces mesures relèvent d'un classement des terres à protéger dans une zone à l'abri de l'urbanisation.