Modalités de cession immobilière et ingénierie notariale
Modalités de cession immobilière et ingénierie notariale
Cession immobilière et problématiques de plus-value
Impôt sur la plus-value et temporalité de la cession
- qu'il conviendra d'être particulièrement vigilants sur la date de signature d'une promesse synallagmatique de vente sans condition suspensive concernant un bien soumis à l'impôt sur la plus-value immobilière, pour le calcul du nombre d'années de détention ;
- que le recours à une promesse unilatérale de vente, notamment en cas de promesse de longue durée, aura un impact non négligeable sur la durée de détention, puisqu'il n'y a pas vente tant qu'il n'y a pas eu de levée d'option de l'acquéreur ;
- qu'une intervention du notaire dès la signature de l'avant-contrat, prenant notamment la forme d'une promesse synallagmatique authentique, serait de nature à atténuer le risque. En effet, le report à la signature de la vente définitive du transfert de propriété est une pratique bien établie chez les notaires, qui s'explique notamment par le report corrélatif du transfert des risques de la chose. Le Conseil d'État faisant dans ce cas une stricte application des règles civiles, l'intervention du notaire dès l'avant-contrat synallagmatique permettrait d'éviter ce risque d'un aléa sur le délai de détention si tel n'est pas le souhait des parties.
Impôt sur la plus-value et promesse synallagmatique
Impôt sur la plus-value et vente d'un immeuble démembré
Ingénierie notariale et vente de l'immeuble démembré
Vente d'un immeuble démembré et sort du prix de vente
L'ingénierie notariale : questionnaires, comparatifs chiffrés et convention de répartition du prix
- la répartition du prix de vente conformément au principe édicté par l'article 621 du Code civil ;
- la constitution d'un quasi-usufruit par report de l'usufruit sur le prix également prévu à l'article 621 du Code civil ;
- le maintien du démembrement et le remploi du prix de vente en application de la théorie de la subrogation réelle.
- réinvestissement en pleine propriété dans un bien immobilier / un produit financier ? Quel est le montant nécessaire ?
- réinvestissement avec le nu-propriétaire, en maintenant le démembrement de propriété ?
- besoin de trésorerie, pourquoi et pour quel montant ? (nouveaux projets, départ en maison de retraite, installation à Ibiza, location… ?)
- choix d'un usufruit fiscal, d'un usufruit économique ou d'un quasi-usufruit ?
Un questionnaire spécifique à destination des vendeurs d’un immeuble démembré
Rédiger la convention de répartition du prix de vente de l'immeuble démembré
Procéder à des comparatifs chiffrés avant de décider
Proposition de convention de sort du prix de vente de l’immeuble démembré
Analyser et anticiper les conséquences de l'extinction de l'usufruit
- sauf convention de quasi-usufruit, la quote-part du prix de vente remise à l'usufruitier deviendra taxable chez le nu-propriétaire lors de l'ouverture de la succession de l'ancien usufruitier (si la somme n'a pas été dépensée sans contrepartie). La vente du bien peut donc annihiler partiellement les intérêts fiscaux du démembrement originel.
- Ainsi, le choix de la répartition du prix de vente ne permet pas de bénéficier d'un des intérêts majeurs du démembrement de propriété dans une optique de stratégie d'optimisation de la transmission, puisqu'elle peut empêcher le bénéfice de l'article 1133 du Code général des impôts (qui permet, au décès de l'usufruitier, une réunion de l'usufruit à la nue-propriété sans taxation) ;
- conséquence fiscale au titre de l'impôt sur la plus-value (analysée ci-après).
Évaluation fiscale ou économique de l'usufruit
Calcul d'un usufruit économique : l'outil de calcul Hectaur
Répartition du prix et responsabilité du notaire
Sort du prix de vente d'un immeuble démembré et impôt sur la plus-value
- en cas de répartition du prix, une double plus-value est calculée et le prix d'acquisition respectif est calculé à raison des droits respectifs (sauf si l'un des cédants a disposé de la pleine propriété avant leur démembrement, car dans ce cas il est admis que le prix d'acquisition du droit démembré soit calculé en appliquant le barème de l'article 669 du Code civil au prix d'acquisition en pleine propriété) ;
- en cas de constitution d'un quasi-usufruit ou de report du démembrement, le prix d'acquisition des titres est constitué :
Une clarification législative nécessaire
- soumettre et expliquer la controverse à ses clients lorsqu'il s'agira de déterminer le procédé suivi ;
- déterminer, par convention préalable entre usufruitier(s) et nu-propriétaire(s), qui aura la charge finale de l'impôt de plus-value, et dans quelles proportions.
Cession de l'immeuble démembré et redevable de la plus-value
Les limites fiscales d'une convention entre usufruitier et nu-propriétaire relative au sort du prix de vente de l'immeuble démembré et à l'impôt de plus-value
Vente d'un immeuble démembré, plus-value et questions connexes
Vente d'un immeuble démembré, plus-value et usufruit successif
Vente d'un immeuble démembré et usufruit temporaire
Vente d'un immeuble démembré, plus-value et exonération pour résidence principale
Cession et techniques d'ingénierie immobilière
La cession précédée d'une donation : les opérations de donation-cession
Intérêt de la donation avant cession, exemple chiffré
Quasi-usufruit et temporalité de la donation-cession