– La chute du nombre d'exploitations. – En 1955, l'activité agricole se répartissait au sein de 2 300 000 exploitations. Aujourd'hui, il n'en reste qu'environ 450 000.
Le bilan économique
Le bilan économique
– L'agrandissement des exploitations. – La taille des exploitations n'a cessé de croître, pour s'établir à environ soixante-deux hectares. Alors que les petites fermes représentaient en 1988 presque la moitié des exploitations, elles n'en forment aujourd'hui plus que le tiers.
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Champ : France métropolitaine.
Source : GraphAgri 2017
– La montée en puissance des structures sociétaires. – En 1988, la part des structures sociétaires d'exploitation s'établissait à environ 6 % des exploitations. Désormais, plus du tiers (environ 34 %) des exploitations ont recours à ce type d'organisation juridique.
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Source : GraphAgri 2017
– Les principales productions. – Si les exploitations agricoles tendent à se spécialiser, la ferme France maintient une production extrêmement diversifiée. Ainsi, en valeur de production (exprimée en milliards d'euros), les quatre principales filières sont assez proches : vin (12,1), bétail (11,3), lait et produits de l'élevage (10,8) et céréales (10,3).
– La forte fluctuation des revenus des agriculteurs. – Le résultat courant avant impôt par actif non salarié était de 25 200 € en 2014 pour les « moyennes et grandes » exploitations agricoles. Depuis le début des années 2000, ce résultat est soumis à de fortes fluctuations sur fond d'instabilité des prix. Les évolutions sont toutefois contrastées selon les orientations. Les disparités de résultats sont également importantes au sein d'une orientation productive donnée, entre régions ou au sein d'une même région.
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Champ : France métropolitaine, exploitations « moyennes et grandes ». Voir glossaire « 'PBS ». Source : Agreste – Rica. – GraphAgri 2016
– Le poids des aides. – En 2014, les moyennes et grandes exploitations étaient pratiquement toutes subventionnées (91 %). Les aides représentent en moyenne 34 600 € par exploitation, mais la moitié du montant des aides versées se concentre sur moins du cinquième des exploitations (18 %). Elles représentent en moyenne 82 % du résultat courant avant impôts. Sans subventions, plus de six exploitations sur dix auraient un résultat courant avant impôts négatif, contre 15 % après leur prise en compte
1512923256636. Enfin, le niveau d'aides augmente globalement avec la dimension économique des exploitations
1512923284822.