La légalisation simplifiée par la formalité de l'apostille

RÉDIGER : L’acte notarié français dans un contexte international

L'acte authentique et l'institution de l'authenticité

Le statut du notaire et de l'acte authentique notarié selon le droit européen

Préparation et rédaction de l'acte : enjeux et méthodologie

La circulation internationale de l'acte

La fiscalité internationale

Rémunération et protection sociale : les enjeux de l'international

Les trusts

L'assurance vie dans un cadre international

La légalisation simplifiée par la formalité de l'apostille

En vue d'harmoniser une formalité simplifiée et reconnue au niveau international, cent dix-sept États ont adhéré à la convention n° 12 de la Convention internationale de La Haye supprimant l'exigence de la légalisation des actes publics étrangers conclue le 5 octobre 1961, ce qui représente 61 % des États membres de l'Organisation des Nations unies 1541323371926.
En vue d'harmoniser une formalité simplifiée et reconnue au niveau international, cent dix-sept États ont adhéré à la convention n° 12 de la Convention internationale de La Haye supprimant l'exigence de la légalisation des actes publics étrangers conclue le 5 octobre 1961, ce qui représente 61 % des États membres de l'Organisation des Nations unies 1541323371926.
Cette convention substitue à la légalisation une formalité simplifiée, formatée dans un standard accepté par tous les États contractants.
Alors que la légalisation ne connaît pour l'heure en France aucune étape de dématérialisation, depuis 2006 la formalité de l'apostille fait l'objet d'une procédure dématérialisée, programme dénommé «e-App», dans laquelle certains États se sont déjà lancés 1541258914466.
Ce programme de délivrance dématérialisée de l'apostille repose sur deux composantes : d'une part, l'accomplissement et la délivrance de l'apostille par voie dématérialisée et, d'autre part, l'accès à un registre numérique permettant à l'autorité du pays d'accueil de vérifier l'intégrité du fichier reçu en tous points conforme à son enregistrement effectué sur l'e-registre tenu dans l'État d'origine.
Dans le système «dynamique», le fichier électronique contenant l'e-apostille et l'acte public électronique est transmis électroniquement de l'«État d'origine» à l'«État de destination». L'e-apostille peut par la suite être vérifiée dans l'e-registre de l'Autorité compétente 1541329440284.
Dans le système «statique», le fichier électronique contenant l'e-apostille et l'acte public électronique est conservé dans un registre appartenant à l'autorité compétente (en général, son e-registre) et n'est pas transmis. Le demandeur ou le destinataire peut visualiser le fichier en consultant le registre de l'autorité compétente, parfois dans un délai imparti 1541329786326.
Quelle est la définition de cette formalité, et qui la délivre ?
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Définition et autorité de délivrance de l'apostille
Portée de la Convention internationale de La Haye du 5 octobre 1961
À la différence d'un certain nombre de conventions internationales de La Haye qui ont une visée universaliste, la Convention «Apostille» est applicable uniquement entre les États adhérents, dont la liste actualisée est consultable à tout moment sur le site : www.hcch.net/fr/home.