Dans cette hypothèse, la convention fiscale ne réserve pas le droit d'imposer à un État en particulier. Les deux États vont imposer le revenu et la double imposition est évitée au moyen d'un crédit d'impôt. Le contribuable peut déduire de l'impôt qu'il doit dans l'État de sa résidence, un crédit d'impôt représentatif de l'impôt payé dans l'autre État. Il s'agit du montant effectivement acquitté et non celui qui serait théoriquement dû.
Le système français réserve le système de l'imputation aux revenus qui font l'objet d'une imposition à la source, tels que les dividendes, intérêts et redevances ou pour les revenus artistiques et sportifs.
L'imputation d'un crédit d'impôts n'est possible que si une convention fiscale l'autorise
1534363493359. En l'absence de convention, aucun crédit d'impôt n'est imputable. Toutefois, dans ce cas particulier, le montant de l'impôt payé à l'étranger devient déductible des revenus sur le fondement des articles 13 et 122 du Code général des impôts.
À titre exceptionnel, et en dehors du domaine conventionnel, le droit interne a prévu deux champs d'application du mécanisme de crédit d'impôt : l'impôt sur la fortune immobilière et les droits de mutation à titre gratuit.
Étudions, dans un premier temps les différentes façons d'appliquer la méthode de l'imputation, qui peut être partielle (A), intégrale (B)ou forfaitaire (C)puis, dans un second temps, les caractéristiques du crédit d'impôt français (D).