Les mentions manuscrites

RÉDIGER : L’acte notarié français dans un contexte international

L'acte authentique et l'institution de l'authenticité

Le statut du notaire et de l'acte authentique notarié selon le droit européen

Préparation et rédaction de l'acte : enjeux et méthodologie

La circulation internationale de l'acte

La fiscalité internationale

Rémunération et protection sociale : les enjeux de l'international

Les trusts

L'assurance vie dans un cadre international

Les mentions manuscrites

Les actes nécessitant l'apposition de mentions manuscrites telles que celle résultant de l'article L. 313-1 du Code de la consommation doivent-ils contenir la mention écrite dans la langue maternelle de l'étranger ne comprenant pas le français ? Ou ce dernier doit-il écrire cette mention manuscrite en langue française qui lui a été traduite ? Ou encore, faut-il l'apposition de cette mention dans les deux langues ?
Le formalisme protecteur imposé par la loi a pour objet de s'assurer que le consentement de la partie est donné de manière éclairée. Cette considération conduit à penser que la mention, pour assurer cet objectif, doit principalement être apposée dans la langue maternelle de l'intéressé par ce dernier, et qu'un traducteur assermenté doit en outre certifier que la mention apposée correspond bien à la mention en langue française.
Dès lors, le recours à l'apposition d'une mention bilingue, pour les mêmes raisons qu'au chapitre précédent, peut être conseillé, la mention en français pouvant servir de référence à la version traduite dans une autre langue.