La convention d'arbitrage est appelée «clause compromissoire» ou «compromis»

RÉDIGER : L’acte notarié français dans un contexte international

L'acte authentique et l'institution de l'authenticité

Le statut du notaire et de l'acte authentique notarié selon le droit européen

Préparation et rédaction de l'acte : enjeux et méthodologie

La circulation internationale de l'acte

La fiscalité internationale

Rémunération et protection sociale : les enjeux de l'international

Les trusts

L'assurance vie dans un cadre international

La convention d'arbitrage est appelée «clause compromissoire» ou «compromis»

L'arbitrage ayant pour essence une adhésion volontaire à ce mode règlement des litiges par les parties, il faut par conséquent que ces derniers aient manifesté leur volonté commune d'y recourir : cette volonté s'exprime par une convention d'arbitrage.
Cette convention peut être de deux types :
  • si la clause est prévue pour trancher le ou les litiges éventuels, on parle de clause compromissoire : l'accord d'arbitrage existe alors même que le litige n'est qu'éventuel ;
  • à l'inverse, si le litige est déjà né, les parties peuvent décider de le soumettre à un juge ou une collégialité de juges choisis par eux : il s'agit alors d'un compromis.
Les parties peuvent compromettre même au cours d'une instance déjà engagée devant une juridiction 1543599250600. Il serait parfois intéressant de proposer cette procédure dans le cadre de successions internationales complexes ou bloquées. Ces dossiers engorgent les tribunaux et finissent par être plus onéreux que la procédure d'arbitrage. Surtout si l'on considère que la perte de temps entraîne pour les parties une perte d'argent (par ex. : absence de revenus si désaccord à propos de la location des biens).

En pratique

En droit international, c'est essentiellement la clause compromissoire qui est utilisée alors que le compromis reste subsidiaire.