Pour la doctrine, la réception de l'acte constitue même l'élément le plus important dans la définition de l'acte authentique : « Recevoir un acte signifiait être présent lors de l'échange des consentements des parties et, par conséquent, lors de l'apposition de signatures qui matérialisent cette expression de la volonté commune (…) Selon l'analyse traditionnelle, et bien loin d'être simplement l'une, parmi beaucoup d'autres, des solennités requises, la "présence réelle" est incluse dans la notion même d'authenticité. Elle en est, à la lettre, indissociable »
1523200134440 ; « L'officier public, d'après la loi, est là, présent à l'acte : il le reçoit, il le rédige, il le lit, il le signe. Quand il est absent, il n'y a plus d'acte authentique. C'est la présence effective de l'individu pourvu de pouvoirs spéciaux, attachés à sa personne, qui confère à l'acte une valeur particulière. Sans lui, il n'existe qu'un acte informe, sans caractère juridique »
1523200458154.