– Un outil permettant efficacité et agilité. – Le permis de construire valant division parcellaire (PCVD) autorise aujourd'hui la réalisation d'opérations associant plusieurs maîtres d'ouvrage (bailleurs sociaux et promoteurs privés) pour développer des opérations immobilières de natures diverses dont la temporalité peut varier notamment en raison de modes et de rythmes de commercialisation différents (habitat collectif/ tertiaire/ résidences services, etc.).
L'article R. 431-24 du Code de l'urbanisme le définit en ces termes : « Lorsque les travaux projetés portent sur la construction, sur une unité foncière ou sur plusieurs unités foncières contiguës, de plusieurs bâtiments dont le terrain d'assiette comprenant une ou plusieurs unités foncières contiguës, doit faire l'objet d'une division en propriété ou en jouissance avant l'achèvement de l'ensemble du projet, le dossier présenté à l'appui de la demande est complété par un plan de division et, lorsque des voies ou espaces communs sont prévus, le projet de constitution d'une association syndicale des acquéreurs à laquelle seront dévolus la propriété, la gestion et l'entretien de ces voies et espaces communs à moins que l'ensemble soit soumis au statut de la copropriété ou que le demandeur justifie de la conclusion avec la commune ou l'établissement public de coopération intercommunale compétent d'une convention prévoyant le transfert dans leur domaine de la totalité des voies et espaces communs une fois les travaux achevés ».
La division du terrain que le permis de construire valant division autorise est, en application de l'article R. 442-1, d) du Code de l'urbanisme, non constitutive d'un lotissement.
Alors que la division foncière n'intervient dans la division primaire qu'après l'obtention du permis de construire, et dès avant la vente, l'article R. 431-24 du Code de l'urbanisme permet la délivrance d'une autorisation valant concomitamment autorisation de construire et division. Cette division doit nécessairement intervenir avant l'achèvement des travaux.
Nous avons eu l'occasion de définir les contours et les différents sens de la notion de division. Rappelons que la division juridique n'intervient pas au moment de l'établissement des actes préparatoires de l'ensemble immobilier (dépôt de pièces, état descriptif de division – règlement de copropriété ; régularisation des statuts de l'association syndicale libre ou de l'association foncière urbaine libre) qui ne constituent qu'une division technique prescrite à des fins d'identification des immeubles au sens du décret de 1955 sur la publicité foncière.