Attirer les investisseurs institutionnels : intérêts et limites des fonds

Attirer les investisseurs institutionnels : intérêts et limites des fonds

En facilitant le financement du logement locatif
– Enjeu. – Comment attirer la finance vers le logement ? Autrement dit, comment inciter les investisseurs, tant institutionnels que particuliers, à développer une offre locative ? On peut faire valoir, de prime abord, que le logement présente l’avantage d’être un investissement à faible risque ; mais il s’y attache naturellement l’inconvénient d’une faible rentabilité. Le dispositif actuellement en place dans ce but est celui du logement locatif dit « intermédiaire », ou « LLI » (Chapitre I). Nous présenterons ensuite les fonds à impact (Chapitre II), nouvelle tendance de la finance, pour voir s’ils peuvent présenter un intérêt en matière de logement.
Le logement locatif intermédiaire
– Historique. – La notion de logement intermédiaire a été créée en 2014 pour permettre un nouvel accès à des logements à loyers réglementés inférieurs aux prix du marché libre, abordables dans les zones tendues aux classes moyennes n’ayant pas accès au parc social. L’initiative a été portée par André Yché, alors président du directoire de CDC Habitat (SNI à l’époque), et Cécile Duflot, alors ministre du Logement. Il en est résulté un régime fiscal et une définition juridique des logements intermédiaires, codifiés à l’article L.
Les fonds à impact. Loi Pacte. Entreprises à mission orientées logement
– Regain d’intérêt des investisseurs institutionnels pour le logement. – La fuite déjà évoquée des investisseurs sur le marché du logement n’est pas irrémédiable. Si l’on en croit le rapport de l’IGF et du CGEDD, déjà cité (V. supra, no ), les investisseurs institutionnels « manifestent un regain d’intérêt pour l’immobilier résidentiel en général et le logement intermédiaire en particulier ». Ce que confirme également une intéressante analyse d’Irène Fossé.