L'apport en compte courant d'associé constitue une forme de prêt à la société. L'associé n'apporte plus un actif en capital, mais le prête à la structure sociale.
Depuis la loi Pacte du 22 mai 2019, le régime du mécanisme a été clarifié et assoupli : l'associé ou actionnaire apporteur-prêteur ne doit plus détenir au moins 5 % du capital social et les mandataires sociaux autorisés à réaliser un tel apport sont plus nombreux
A. Reygrobellet, Les aspects de droit des sociétés dans la loi Pacte : JCP N 31 mai 2019, 1205.
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Tout associé ou actionnaire d'une société, qu'elle soit une société de personnes ou une société de capitaux, peut donc « prêter en compte courant », quelle que soit la quotité de capital social qu'il détient. Les règles applicables sont traitées à l'article L. 312-2 du Code monétaire et financier (C. monét. fin., art. L. 312-2">Lien).