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Blockchain
publique ou privée
V. supra, no .
. ? Avant de préférer un type de blockchain, les parties doivent faire le choix de la blockchain. Utiliser une blockchain, c'est utiliser un registre. Sauf à avoir besoin d'une base de données partagée, la blockchain est inutile. Si les participants ont une parfaite confiance les uns envers les autres et travaillent dans un but commun, la blockchain est également superflue. La blockchain établit la confiance entre des utilisateurs ne se connaissant pas ou dont les intérêts divergent. Le smart contract peut exister en dehors de la blockchain.
La blockchain publique est la seule à porter les valeurs chères aux partisans du libertarianisme que sont l'absence de gouvernance, la décentralisation, l'anonymat et l'irréversibilité, sans tolérer d'exception. Mais de plus en plus d'acteurs économiques font le choix des blockchains dites « privées » ou « de consortium ». Elles induisent la réintroduction d'une autorité de contrôle chargée d'en surveiller le bon fonctionnement. Dans les blockchains privées, les droits d'écriture sont détenus de manière centralisée. Les utilisateurs peuvent uniquement les consulter. Dans les blockchains de consortium, les rédacteurs sont multiples mais choisis. La décentralisation est donc maîtrisée.
Comment choisir son type de ?
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Source : J.-G. Dumas, P. Lafourcade, A. Tichit et S. Varrette, Les blockchains en 50 questions, comprendre les fonctionnements et les enjeux de cette technologie innovante, Dunod, 2018.
Le choix dépend du niveau de confiance que s'accordent les utilisateurs et du degré de sécurité nécessité par les informations en circulation sur la blockchain.