– La fiscalité en cours de vie. – Contrairement aux fondations reconnues d'utilité publique ou aux fonds de dotation, le fonds de pérennité est soumis aux impôts commerciaux dans les conditions de droit commun (impôt sur les sociétés, TVA, impôts de production).
En pratique, l'essentiel des ressources du fonds de pérennité viendra des dividendes versés par la société dont le fonds détient les titres. La question de l'application aux dividendes du régime mère-fille se pose donc, et rien ne semble s'y opposer. Le BOFiP confirme le bénéfice du régime fiscal favorable des plus-values à long terme en cas de cession ultérieure des titres par le fonds de pérennité en tenant compte du délai de détention de ces titres au niveau de la personne morale apporteuse. Il serait donc logique que le fonds de pérennité puisse également bénéficier du régime mère-fille en tenant compte également de ce précédent délai de détention.