Le numérique a impacté durablement la gestion des biens immobiliers avec l'informatisation des métiers de l'immobilier. D'autres évolutions technologiques, comme l'intelligence artificielle, les objets connectés
V. infra, Commission 3, no
.
, l'impression 3D, la réalité augmentée, permettent aujourd'hui de monitorer et d'organiser la maintenance des bâtiments en partie à distance, dans un immeuble dit « connecté », dépassant le simple accès à un internet haut débit. L'immeuble devrait ainsi devenir de plus en plus électronique, un peu comme l'évolution des véhicules pour l'industrie automobile. Cette évolution semble toutefois assez lente, car le cycle de reconstruction ou de réhabilitation des bâtiments est très lent
1 %.
, et les propriétaires immobiliers sont hétérogènes dans leurs moyens et leur organisation. Ces outils ne seront pas analysés ici.
Même si certaines de ces évolutions technologiques seront réservées aux projets les plus élitistes, une valeur semble accessible à tous pour peu qu'elle soit bien exploitée, la donnée. À l'ère du numérique, toutes les données générées par les immeubles et leurs occupants, de plus en plus nombreuses, ont une valeur qui peut émerger pour peu qu'elles soient exploitées. Cette manière de faire fructifier la donnée pour en sortir une valeur s'impose peu à peu dans l'immobilier comme une nouvelle source d'optimisation et un marché à part entière.
L'exploitation des données associées à l'immobilier sera ainsi analysée sous l'angle du concept de big data et ses applications
(Sous-section I)
, puis sous l'angle de la base BIM gestion
(Sous-section II)
, qui n'est pas une version réchauffée du BIM conception/construction.