– La mise en place d'aides contracycliques. – Certains systèmes permettent de réguler les prix par des aides directes contracycliques, suivant une tendance inverse à celle des cycles de croissance. Il s'agit notamment duFarm Billaux États-Unis, assurant à l'agriculteur un revenu minimum lorsque le prix moyen de l'année de campagne chute en deçà d'un prix de référence fixé par la loi. Cette approche a été reprise dans un livre blanc publié par le groupe de réflexion « Momagri » en 2017
1506258909911, suggérant de recourir à ce type de paiement afin de prendre en compte l'instabilité des prix et mieux gérer les crises. Dans le même sens, la contribution française au Conseil informel des 29-31 mai 2016 sur la PAC post-2020 prône une épargne de précaution obligatoire, impliquant qu'une partie des aides directes reçues par les agriculteurs soit mise de côté durant les bonnes années pour constituer une réserve mobilisable lors des années difficiles
1506260640263. L'ancien ministre Stéphane Le Foll préconise lui aussi un dispositif contracyclique, permettant d'aider les agriculteurs lorsque les prix sont bas et les rendements faibles, et de diminuer les aides lorsque le niveau des prix est élevé
1509875179521. À rebours de ces opinions, le rapport sénatorial de juillet 2017 dénommé « PAC : traverser le cap dangereux de 2020 », estime qu'un mécanisme de variation des dépenses en fonction de la conjoncture des marchés est dangereux, le risque étant que les États membres les moins favorables à la PAC refusent d'accroître leurs efforts budgétaires lorsque la situation le nécessite
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