Le partage est un acte fondateur dans la vie patrimoniale du mineur. Il constitue un acte de disposition qui engage son patrimoine de manière durable et structurante. Il est donc impératif de veiller à la préservation de ses intérêts lors de la préparation de l'acte de partage.
La présence d'un mineur parmi les copartageants n'est pas un obstacle à la réalisation d'un partage. La voie judiciaire demeure possible
, mais le partage amiable sera toujours favorisé. L'article 836, alinéa 2 du Code civil dispose à cet effet que « si un indivisaire fait l'objet d'un régime de protection, un partage amiable peut intervenir dans les conditions prévues aux titres X et XI du livre Ier ». Les modalités juridiques du partage en présence d'un mineur varient selon son régime de protection.