L'homme

L'homme

« Ce n'est que depuis quelques décennies qu'est apparue l'idée que la terre est un bien commun de l'humanité qui doit être protégé de son espèce la plus invasive et abrasive qui soit : l'homme » 1507825294651. Les marées noires sont des illustrations marquantes des atteintes directes portées par l'homme à son territoire (A). Mais ses actions influent également sur les phénomènes naturels, sources de dangers (B).

Les marées noires

– Des dégâts écologiques. – Catastrophes écologiques par excellence, les marées noires ont un impact à long terme sur la faune et la flore. Les hydrocarbures rejetés affectent toute la chaîne alimentaire d'un milieu marin en raison de la disparition d'espèces entières. Une baisse de la fécondité et la multiplication des anomalies génétiques noircissent un peu plus le tableau. Lorsqu'une marée noire atteint les marécages, véritables greniers à nourriture et lieu de reproduction des espèces, les dégâts peuvent durer jusqu'à dix ans 1511691269490.
– Des dégâts économiques. – Les marées noires affectent tout autant l'activité économique de la zone polluée. Les zones côtières devenant inexploitables ou inaccessibles, les activités industrielles et commerciales sont fortement réduites. La pêche est suspendue, les vacanciers désertent la zone, et par effet domino, tout le commerce local est impacté 1511692177756. Mais l'impact économique immédiat est peu de chose par rapport aux dégâts engendrés et au déficit d'image de la zone touchée dans la durée.

L'influence de l'homme et les dangers naturels

– Le réchauffement climatique. – L'objectif de la COP 21 consistant à limiter le réchauffement climatique (V. n° ) est important pour les villes du littoral. La hausse du niveau de la mer, principale conséquence du réchauffement planétaire, laisse craindre la disparition pure et simple de portions du territoire (V. n° ).
Par ailleurs, les changements climatiques ne provoquent pas directement les tempêtes ou les ouragans, mais ils contribuent à l'augmentation de leurs intensité, fréquence et durée 1511694262898.
– L'urbanisation du littoral : la litturbanisation. – La concentration de population sur le littoral, fruit d'une urbanisation galopante, amplifie inéluctablement les conséquences d'une catastrophe naturelle. Plus la population est nombreuse, plus est elle proportionnellement exposée. Cette litturbanisation 1511696497705, expression d'une densité de population trois fois plus importante que la moyenne nationale, interroge sur le devenir de l'aménagement du littoral. Il est l'objet de convoitise, mais aussi le théâtre de nombreux conflits d'usage entre sédentaires et touristes, entre particuliers et acteurs économiques, mais surtout entre l'homme et la nature.
Lequel de ces deux dangers, l'homme ou la nature, est-il le plus aisé à combattre ? Quelles défenses peuvent être efficaces pour ces maux non maîtrisables ?