La souscription d'un contrat d'assurance-vie au bénéfice du mineur
La souscription d'un contrat d'assurance-vie au bénéfice du mineur
- « Capital décès » en cas de décès ou de perte totale et irréversible d'autonomie (PTIA) de l'assuré ;
- « Rente viagère » en cas de décès ou de PTIA de l'assuré ;
- « Rente de conjoint » en cas de décès ou de PTIA de l'assuré ;
- « Rente éducation » en cas de décès ou de PTIA de l'assuré ;
- « Capital invalidité totale » en cas d'invalidité permanente totale de l'assuré.
Modèle de clause bénéficiaire au profit d'un mineur
« Je soussigné M. ? <em>[identification du souscripteur : prénom, nom, date et lieu de naissance, adresse]</em> désigne bénéficiaire en cas de décès du contrat d'assurance-vie n<sup>o</sup> ? que j'ai souscrit auprès de la compagnie ? mes enfants vivants ou leurs représentants en cas de prédécès, de renonciation à la prestation ou de décès avant l'acceptation du bénéfice de la prestation.
Si l'un de mes enfants me prédécède sans descendant, sa quote-part sera attribuée à mes autres enfants ou à leurs représentants en cas de prédécès, de renonciation à la prestation ou de décès avant l'acceptation du bénéfice de la prestation.
Si, au jour du dénouement du contrat, le bénéficiaire a plus de vingt-cinq ans, celui-ci recevra la prestation sans condition particulière.
<strong><em>Conditions particulières si un bénéficiaire a moins de vingt-cinq ans</em></strong>
Si, au jour du dénouement du contrat, l'un des bénéficiaires a moins de vingt-cinq ans, la prestation lui sera acquise sous réserve d'accepter et de respecter les charges suivantes :
<strong>Obligation d'emploi</strong>
Le bénéficiaire de moins de vingt-cinq ans devra souscrire un contrat de capitalisation et y placer l'intégralité du capital versé par la compagnie d'assurance en exécution du contrat d'assurance.
Ce règlement par la compagnie d'assurance directement sur le contrat de capitalisation ouvert au nom du bénéficiaire libérera la compagnie de ses obligations. Les administrateurs légaux ou le tuteur en cas de minorité du bénéficiaire, ou le bénéficiaire lui-même en cas de majorité, consentira quittance à la compagnie du paiement de la somme nette perçue.
<strong>Inaliénabilité du capital - Gestion des fonds</strong>
Le contrat de capitalisation ainsi souscrit au nom du bénéficiaire sera inaliénable jusqu'au vingt-cinquième anniversaire du bénéficiaire. À compter de cette date, le bénéficiaire pourra librement disposer du capital.
Le contrat ne pourra faire l'objet d'aucun rachat total ou partiel ni d'aucune avance. Il ne pourra pas être affecté en nantissement à la garantie d'une obligation du bénéficiaire ni d'un tiers.
Les administrateurs légaux ou le tuteur en cas de minorité du bénéficiaire ou le bénéficiaire lui-même en cas de majorité décideront, en fonction de la situation patrimoniale et personnelle du bénéficiaire, de l'allocation du capital en fonds euro ou en unités de comptes. En tout état de cause, la proportion d'unités de comptes ne pourra en aucun cas excéder 20 % du capital investi.
Le contrat de capitalisation demeurera donc indisponible et ses produits seront eux-mêmes capitalisés. Cependant, l'administrateur, le tuteur ou le bénéficiaire lui-même selon les cas, sera autorisé à prélever les produits du contrat à condition de les affecter à l'entretien du bénéficiaire. À titre exceptionnel, la clause d'inaliénabilité pourra être levée par décision du juge et il pourra être disposé du capital soit pour financer les études du bénéficiaire, soit pour lui permettre d'acquérir un bien immobilier.
<strong>Garantie d'exécution - Désignation d'un contrôleur</strong>
À l'effet de garantir sa bonne exécution, la clause d'inaliénabilité et d'interdiction de nantissement sera mentionnée par la compagnie d'assurance sur le bulletin de souscription du contrat. La compagnie ne pourra remettre les fonds au bénéficiaire qu'à ses vingt-cinq ans révolus ou sur présentation de l'autorisation judiciaire.
Je désigne M. ? <em>[identification du contrôleur de gestion : prénom, nom, date et lieu de naissance, adresse]</em> en qualité de contrôleur.
Il a pour mission de contresigner le bulletin de souscription et de s'assurer de la bonne exécution de la clause d'inaliénabilité et d'interdiction de nantissement.
En cas de non-respect de cette clause par les administrateurs légaux, le tuteur ou le bénéficiaire, le contrôleur a tous pouvoirs pour saisir le juge compétent afin de faire exécuter cette clause.
En cas de prédécès de cette personne, de refus ou d'incapacité d'exercer cette fonction de contrôleur, je charge M. ? <em>[identification de l'administrateur suppléant : prénom, nom, date et lieu de naissance, adresse]</em> de remplir cette fonction.
<em>***</em>
À défaut de descendant, les bénéficiaires du contrat seront mes héritiers <em>ab intestat</em>.
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