Le droit viager au logement a vocation à prendre le relais du droit temporaire à la fin de l'année qui suit le décès avec une fonction identique : assurer au conjoint survivant, de façon pérenne, un toit et le maintien de son cadre de vie. Ce droit ne bénéficie qu'à l'époux successible qui, comme pour le droit temporaire au logement, occupe effectivement le bien immobilier à titre de résidence principale au moment de l'ouverture de la succession. Seul ce logement est concerné par la loi ; sa définition est la même que celle retenue par l'article 763 du Code civil.
Contrairement à l'article 763 du Code civil, le droit viager issu de l'article 764 du même code n'est pas alloué au survivant en plus de ses droits. Il s'exerce concurremment avec ceux-ci.
Ce texte s'applique aux successions ouvertes à compter de la publication de la loi du 3 décembre 2001 au Journal officiel, soit le 4 décembre 2001, s'agissant des époux.