L'article L. 111-4-1 du Code de la construction et de l'habitation
permet de déroger à certaines règles générales d'urbanisme afin de favoriser la surélévation des immeubles dans les zones tendues. En cas de surélévation d'un immeuble achevé depuis plus de deux ans, situé en zone tendue, le préfet peut accorder des dérogations relatives à l'isolation acoustique, aux brancards, aux ascenseurs, à l'aération, à la protection des personnes contre l'incendie et aux lignes de communications électroniques à très haut débit en fibre optique, lorsque :
- eu égard à la structure et la configuration de la partie existante, la mise en œuvre des règles ne permet pas de satisfaire les objectifs poursuivis ;
- les caractéristiques du bâtiment à surélever, notamment structurelles ou liées aux matériaux en place ne permettent pas d'atteindre ces objectifs ;
- le projet de surélévation ne dégrade pas les caractéristiques des logements de la partie existante du bâtiment, notamment en matière de sécurité et d'aération.
La décision accordant la dérogation peut être assortie de prescriptions particulières et imposer des mesures compensatoires imposées au maître d'ouvrage. L'absence de réponse dans un délai de trois mois vaut acceptation de la demande de dérogation.
La loi Alur a introduit des dispositions incitatives à la création de logements, et notamment :
- suppression du coefficient d'occupation des sols (COS) dans les zones couvertes par un plan local d'urbanisme (PLU) ;
- suppression de la superficie minimale du terrain pour construire.