La fiscalité liée à la propriété d'un terrain à bâtir
La fiscalité liée à la propriété d'un terrain à bâtir
L'imposition modérée au titre de la taxe foncière
La majoration dans certaines communes
La taxe foncière majorée en chiffres
Une commune décide de majorer les valeurs locatives cadastrales des terrains constructibles de 3 € par mètre carré. Située en zone A, cette somme est inférieure à 3 % de la valeur forfaitaire moyenne au mètre carré définie par décret et n'est donc pas plafonnée. La commune a également voté la suppression de la réduction de superficie de 200 mètres carrés.
Un terrain d'une superficie de 1 500 mètres carrés dont la valeur locative cadastrale est de 12,20 €, est imposé sur la base majorée suivante :
Surface retenue : 1 500 m² sans pouvoir y déduire 200 m² par suite de la délibération municipale.
Valeur locative cadastrale brute majorée : 12,20 € + (1 500 × 3 €) = 4 512,20 €.
Base d'imposition majorée : 4 512,20 € × 0,80 = 3 609,76 €.
Par comparaison, la base d'imposition sans majoration s'établit de la manière suivante :
Base d'imposition sans majoration : 12,20 € × 0,80 = 9,76 €.
Ainsi, l'augmentation de la base d'imposition de la taxe foncière est considérable. Le coût réel pour le contribuable dépend toutefois du taux d'imposition fixé par la commune.
- soit de l'augmenter de façon importante afin d'inciter les propriétaires à se séparer de leur terrain ou à y édifier une construction ;
- soit de privilégier l'acceptabilité de cet impôt par leurs administrés.
Le terrain à bâtir et l'impôt annuel sur la fortune immobilière